Naissance d'une constellation, début des pérégrinations.
Un doux soleil. Je m'en rappelle. Je m'en souviens. Un beau soleil. Un doux soleil.
Mais là n'est pas la question. Je cours. Les rues étroites, alambiquées et resserrées n'aident pas ma course. Je ne fuis pas. Je joue. Je veille à ne bousculer personne. A quoi puis-je jouer ? Voyons cher ami, quelle divine question. A battre ma performance de la veille. A chercher un autre refuge. Tout simplement. Il fait bon. Le soleil caresse ma mate peau.
Je cours encore et encore à en perdre haleine, le sourire figée sur mes lèvres. J'aime bien cette ville, cette nouvelle place. D'où viens-je ? Qui suis-je ? Que fais-je ? Ces problématiques n'ont pas de sens voyons. Je cours, là est bien le seul intérêt du moment et vous vous contenterez de cela. Mince. A laisser mon esprit filer, je me suis perdu. Heureusement, je garde toujours mes maigres affaires. Je possède bien peu de choses depuis mon arrivée ici. Mais elles me conviennent amplement. Je m'arrête l'espace d'un instant. L'instant pour reprendre son souffle. Pas le vôtre. Puis, l'air guilleret, je repars.
Je cours, cependant, à une allure bien plus modérée. Elle me convient davantage. Je croise quelques habitants, je leur lance mes grands sourires. Je trace encore ma route. Mes affaires sur mon dos. Je dors un peu partout. Ici et là-bas. Un sentiment de liberté infinie m'emplit depuis que je suis ici. Pourquoi est-ce que j'en jouis autant ? Je n'en ai aucune idée, mais je compte bien en profite. Je tourne encore, à droite, puis à gauche, encore à droite et en diagonale gauche ! Je suis en plein centre commerçant. Quartier que je connais si peu ! A l'aventure !
" - Pardon ! J'suis pressé... M'ci ! "
Mon charabia habituel. Il me convient, n'est-il pas idéal ? Je tourne encore à l'angle d'une grande rue. Un boul... Un nom me traverse l'esprit. En vain. Une expression bizarre. D'un autre temps. Peu importe, je cours. Encore. Et encore. Et je m'arrête. C'est bien beau toute cette histoire mais je ne sais où aller. Je regarde autour de moi et bénis je ne sais quel esprit supérieur de m'avoir donné une si grande taille. La foule est dense. Je souris aux passants qui me saluent. Une tête. Là, à quelques pas, enfin une autre tête. Différente. Bille en tête, je m'avance. Non, je ne cours plus. Je marche. Non je ne vole pas non plus. Le calme ayant enfin succédé à l'agitation sportive, je souris, je me frotte le bras gauche - simple tic, je ne sais d'où il peut venir.
" - B'jour ! 'Scusez-moi mais j'suis un peu perdu dans ce quartier. Pas vous ? Je cherche un bon endroit pour m'poser. Et dormir. Dis-je d'un ton guilleret. "
Mais là n'est pas la question. Je cours. Les rues étroites, alambiquées et resserrées n'aident pas ma course. Je ne fuis pas. Je joue. Je veille à ne bousculer personne. A quoi puis-je jouer ? Voyons cher ami, quelle divine question. A battre ma performance de la veille. A chercher un autre refuge. Tout simplement. Il fait bon. Le soleil caresse ma mate peau.
Je cours encore et encore à en perdre haleine, le sourire figée sur mes lèvres. J'aime bien cette ville, cette nouvelle place. D'où viens-je ? Qui suis-je ? Que fais-je ? Ces problématiques n'ont pas de sens voyons. Je cours, là est bien le seul intérêt du moment et vous vous contenterez de cela. Mince. A laisser mon esprit filer, je me suis perdu. Heureusement, je garde toujours mes maigres affaires. Je possède bien peu de choses depuis mon arrivée ici. Mais elles me conviennent amplement. Je m'arrête l'espace d'un instant. L'instant pour reprendre son souffle. Pas le vôtre. Puis, l'air guilleret, je repars.
Je cours, cependant, à une allure bien plus modérée. Elle me convient davantage. Je croise quelques habitants, je leur lance mes grands sourires. Je trace encore ma route. Mes affaires sur mon dos. Je dors un peu partout. Ici et là-bas. Un sentiment de liberté infinie m'emplit depuis que je suis ici. Pourquoi est-ce que j'en jouis autant ? Je n'en ai aucune idée, mais je compte bien en profite. Je tourne encore, à droite, puis à gauche, encore à droite et en diagonale gauche ! Je suis en plein centre commerçant. Quartier que je connais si peu ! A l'aventure !
" - Pardon ! J'suis pressé... M'ci ! "
Mon charabia habituel. Il me convient, n'est-il pas idéal ? Je tourne encore à l'angle d'une grande rue. Un boul... Un nom me traverse l'esprit. En vain. Une expression bizarre. D'un autre temps. Peu importe, je cours. Encore. Et encore. Et je m'arrête. C'est bien beau toute cette histoire mais je ne sais où aller. Je regarde autour de moi et bénis je ne sais quel esprit supérieur de m'avoir donné une si grande taille. La foule est dense. Je souris aux passants qui me saluent. Une tête. Là, à quelques pas, enfin une autre tête. Différente. Bille en tête, je m'avance. Non, je ne cours plus. Je marche. Non je ne vole pas non plus. Le calme ayant enfin succédé à l'agitation sportive, je souris, je me frotte le bras gauche - simple tic, je ne sais d'où il peut venir.
" - B'jour ! 'Scusez-moi mais j'suis un peu perdu dans ce quartier. Pas vous ? Je cherche un bon endroit pour m'poser. Et dormir. Dis-je d'un ton guilleret. "